L’ONU estime qu’il faut stopper l’essor des cryptomonnaies dans les pays en développement. Les désagréments économiques engendrés par l’utilisation du crypto impacteraient négativement les pays en voie de développement selon la CNUCED. L’ONU exige ce stop pour remettre de l’ordre dans l’économie des pays du tiers monde comme la République centrafricaine.

Les analystes au sein de l’ONU ont apporté des arguments orientés vers la préservation de la souveraineté économique mondiale. Ils soulignent que la libre circulation des cryptomonnaies dans les pays déjà fragiles économiquement peut inciter à l’évasion fiscale. Ce n’est pas l’unique argument qu’ils avancent pour arrêter l’adoption des portefeuilles numériques dans les pays pauvres.

La crainte de l’incontrôlable

Les cryptomonnaies ont connu un boom au cours de la pandémie de la covid19. Les chiffres montrent que les premiers grands adeptes des actifs numériques sont les utilisateurs des pays en voie de développement. Ces derniers trouvent plus accessibles les portefeuilles cryptomonnaies que les comptes en banque. D’ailleurs, les cryptomonnaies gagnent facilement les petits territoires comme les Bermudes pour cette raison.

Le seul souci de l’ONU ou plutôt du CNUCED concernant les cryptomonnaies est la nature décentralisée de ces actifs. Les spéculations pourraient menacer la souveraineté des monnaies officielles dans les pays en voie de développement. Les cryptomonnaies représenteraient aussi une menace pour la stabilité de l’architecture financière d’un pays en voie de développement.

La CNUCED suggère aux autorités monétaires de déployer petit à petit les moyens nécessaires pour contrôler les cryptos.

La crainte de l'incontrôlable

Les risques économiques

La libre circulation des cryptomonnaies dans les pays en voie de développement est un terrain favorable aux risques économiques. Cette tendance peut entre autres renforcer l’évasion fiscale, sachant que les échanges de cryptomonnaies sont totalement décentralisés. Cette évasion permet aux entreprises de prospérer sans contribuer aux caisses gouvernementales.

Si cela se faisait courant, les gouvernements dans les pays pauvres pourraient se retrouver rapidement en difficulté. Les risques économiques liés aux cryptos dans les pays en voie de développement concernent également le blanchiment d’argent. Toute cette facilité de manipulation tournant autour des cryptos encourage les entreprises malveillantes à agir contrairement aux lois financières.

Un frein est indispensable selon l’ONU

La CNUCED a présenté tous les risques que présentent les cryptos pour les pays en difficulté financière. Pour freiner les potentiels risques la CNUCED suggère aux autorités financières de prendre leur disposition. Il faudra entre autres commencer l’implantation des mesures de surveillance sur les blockchains et les plateformes d’échange.

L’ONU estime que seule la réglementation de toute la crypto sphère pourrait résoudre les craintes économiques avancées par la CNUCED. Il serait temps de contrôler l’utilisation des portefeuilles numériques et des cryptomonnaies dans les pays pauvres.

La position de l’ONU est compréhensible. Les analystes continuent pourtant de croire au potentiel économique des cryptos actifs.